Certains mouvements écologistes sont très activistes et préconisent des mesures radicales pour lutter contre le réchauffement climatique. Il en est ainsi des anglo-saxons « green radicals » qui font des choix de vie très volontaires selon les seules solutions plausibles selon eux pour « sauver la planète ». Le confinement pourrait bien les aider, et en tous cas nous sensibiliser à leurs indications…
Refuser la surconsommation
Ou la consommation sans réflexion, être dans l’achat pour l’achat (ils dénoncent par exemple très fortement le « black friday ») car consommer des biens matériels est une grande source de pollution, surtout lorsqu’on fait faire le tour de la planète aux produits. C’est le cas d’une grande majorité de nos produits manufacturés. Même pour notre alimentation, le covid nous montre comment nous sommes dépendants et que bien des confections viennent de l’autre bout du monde. J’ai toujours été étonnée que nous produisions des biens alimentaires pour les vendre et non pour commencer par nous nourrir ! Les poulets bretons n’ont qu’à bien se tenir en cette période : plutôt que de voler (enfin, en avion… mais comme il n’y a plus de décollage…) vers l’Ukraine ou ailleurs, on va peut-être les manger chez nous 😊. Au passage, ils auront moins besoin d’antibiotiques et ils pourront picorer les céréales de proximité plutôt que les farines brésiliennes.
Ne plus voyager en avion
Là, c’est fait pour l’heure ! Et déjà nous voyons que sans les transports les villes renouent avec un ciel dégagé, tout comme nos bronches. On ne pourra pas s’empêcher de bouger, moi la première qui aime trop ma voiture synonyme de liberté. Mais éviter les réunions que l’on peut faire à distance, et bien d’autres déplacements sont à remettre en cause. Le travail à distance a le vent en poupe tout à coup (il n’est pas nouveau, il y a 20 ans j’en faisais déjà un exposé). Mais cela suppose des rapports sociaux et de travail différents : mettre son pouvoir dans sa poche pour faire confiance à l’autre qui travaille sans contrôle, se dire que la fierté de raconter qu’on est parti à Ibiza pour se faire bronzer le dernier week-end est dépassée, tout comme tous ces loisirs qui ont demandé des équipements bien trop énergivores pour satisfaire la consommation (encore elle) de vacances.
Juguler les naissances
C’est au moins un bon point pour l’égalité des femmes qui seront moins stigmatisées parce que volontairement elles ne deviendront pas mères par choix. Avec le covid 19, la courbe de naissances pourrait bien augmenter dans quelques mois ! Loin de moi l’idée qu’un bébé n’est pas une merveille de la nature (le mien, je l’appelle « mon cadeau du ciel » !) mais il est bon de se rappeler que la terre est proche du surpeuplement si l’on reste dans notre modèle de développement. Des économistes comme Malthus ont préconisé de limiter les naissances pour notre survie il y a plusieurs décennies déjà…
Travailler drastiquement moins
Car travailler, comme nous le faisons dans nos sociétés développées, rime avec consommation d’énergie à outrance, et donc réchauffement climatique. Car nous polluons en allant au turbin, lui-même consommateur de pétrole et d’électricité ou autre pour faire tourner la production. Un cercle vicieux qu’il faudrait arrêter… 10 heures de travail par semaines seraient préconisées chez nous. Quand je pense qu’on a eu du mal avec les 35 heures ! Enfin, avec notre coronavirus, on a bien dû descendre, en moyenne du pays, à la dizaine d’heures hebdomadaires à la tâche. Bien mal réparties, certes quand on sait les soignants débordés. C’est peut-être un test : de quoi donner des idées ?
Espacer les lessives
En ce moment, j’ai moi-même écrit qu’il fallait poser chaussures et vêtements à l’entrée de la maison, et que les habits passent à la machine après une sortie (nécessaire bien sûr). Mais de façon générale, on se change beaucoup (faut bien faire tourner les fringues qu’on achète…) et donc on lave beaucoup. Ma mère frottait une fois par semaine sur sa planche à laver le linge de six personnes : pour sûr, je n’ai pas été habituée à changer de toilette tous les jours. Ce n’est pas pour autant qu’il faut se changer tous les jours pour assouvir sa frustration ! J’ai eu dans ma chambre d’hôte une résidente qui le faisait parfois jusqu’à la demi-journée, séduction oblige. Si je suis amoureuse de ma machine à laver pour les services qu’elle rend, je sais qu’elle consomme de l’eau bien précieuse (60 l environ pour une lessive « normale »). Laquelle est souillée avec les produits chimiques et les particules des vêtements frottés (que l’on (re)boit un peu plus tard, cycle de l’eau oblige !). Parions qu’en ces temps à rester chez soi, le T-shirt et le jean durent plus longtemps que d’habitude sans indisposer nos congénères… à suivre après ?
Se désintoxiquer d’internet
Ce n’est pas en ce moment qu’on va s’y mettre ! Mais peut-être que l’on va le remettre à sa place, à savoir celle d’un outil fabuleux et c’est tout. Il nous donne accès au savoir, il évite les déplacements. En revanche, s’y abrutir (en temps normal) en regardant tout et n’importe quoi, pire gober toutes les informations sans discernement, rester entre-soi sur les réseaux sociaux à en devenir phobique social… c’est déjà de plus en plus connu. Mais on oublie que les TIC consomment énormément d’énergie : pour fabriquer les appareils et pour les faire tourner. Vive les factures papier : elles bouffent des arbres, mais ils repoussent… et à bien calculer, ça réchauffe peut-être moins le climat que les serveurs et le cloud qui conservent les versions numériques.
Bref, voilà de quoi réfléchir un peu : notre ralentissement général nous rapproche de ces préceptes que nous pouvons étudier pour modestement apporter notre contribution au climat. Quand on sait que les (petits) gestes individuels deviennent une grande force collective… portons notre pantalon un peu plus longtemps : non mais, c’est qui qui commande ? « OK google » ou moi ?
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De supers conseils que je vais appliquer dès aujourd’hui !
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Merci !! Vous allez commencer par lequel ? 🙂
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C’est fou comme la pollution diminue et que la nature reprend ses droits dès que le monde s’arrête pendant quelques semaines. On a une grande leçon à en tirer et j’espère que nous saurons l’entendre et l’appliquer. Parce que c’est pas gagné…
Line de https://la-parenthese-psy.com/
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Puisse t-on tirer des leçons de ce confinement !!
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Merci pour ces conseils! J’ai déjà commencé à refuser la surconsommation, il me reste donc à continuer la liste… et espérer que tout ceci ne soit bientôt plus qu’un mauvais souvenir.
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Il y a un début à tous, l’important c’est d’essayer 🙂
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